Réf. : The Conversation – Publié: 27 février 2025, 09:52 EST – sous licence Creative Commons
Réf. : The Conversation – Publié: 4 août 2025, 07:10 EDT – sous licence Creative Commons
Résumé
L’article met en lumière un défi clé pour les organisations : comment concilier information et fascination, en garantissant à la fois la compréhension critique de l’IA et sa capacité à inspirer et à séduire.
Effet paradoxal : moins les gens comprennent l’IA, plus ils l’apprécient. Une étude parue dans Journal of Marketing révèle que les individus ayant un faible niveau de littératie en IA montrent une plus grande ouverture à son adoption—aussi bien dans leur quotidien que pour des tâches intellectuelles ou créatives.
Perception de “magie” : Ceux qui connaissent peu le fonctionnement des IA (algorithmes, apprentissage automatique) voient les résultats de l’IA—comme la création artistique ou les réponses empathiques—comme quasi-magiques. Ce sentiment alimente leur enthousiasme, malgré une conscience des limites de la technologie.
Variation selon le type d’usage :
- Pour des tâches liées à l’humain (conseil, accompagnement), les personnes moins maîtrises la technique restent extrêmement réceptives à l’IA.
- En revanche, pour les applications axées sur l’efficacité ou l’analyse, ce sont les utilisateurs bien informés qui se montrent plus enthousiastes.
Tension entre savoir et émerveillement : Améliorer la compréhension des IA pourrait réduire l’effet mystère, et donc freiner l’enthousiasme. Il existe un équilibre délicat à préserver entre l’éducation à l’IA et le maintien de son attrait.
Implications stratégiques :
- Les entreprises, formateurs et décideurs doivent concevoir leurs produits, services et programmes de sensibilisation en tenant compte de cette dualité : rendre l’IA accessible sans en démystifier complètement, pour maintenir l’intérêt tout en sensibilisant aux risques et bénéfices.
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Résumé
L’IA transforme la servitisation en un système où les plateformes deviennent des acteurs dominants. Les entreprises doivent anticiper cette dépendance et agir pour préserver leur autonomie et la confiance des clients.
Contexte :
Les plateformes d’IA bouleversent le modèle de la servitisation (passage de la vente de produits à la vente de services). Elles deviennent des intermédiaires incontournables, modifiant les règles du jeu pour les entreprises industrielles.
Idée centrale :
L’IA ne se contente pas d’optimiser les services existants : elle redéfinit les rôles, les responsabilités et les rapports de pouvoir entre fabricants, clients et plateformes. Ces dernières deviennent des « gardiens » qui contrôlent l’accès aux données, aux clients et aux standards.
Enjeux majeurs :
- Dépendance accrue des entreprises vis-à-vis des plateformes d’IA.
- Perte de contrôle sur la relation client et la valeur créée.
- Risque de concentration du pouvoir entre quelques acteurs technologiques.
Questions éthiques et stratégiques :
- Qui surveille ces « gardiens » ?
- Comment garantir la transparence et l’équité dans un écosystème dominé par des plateformes ?
- Nécessité de régulation et de gouvernance pour éviter les abus.
Recommandations :
Développer des stratégies hybrides : combiner services internes et partenariats avec plateformes.
Renforcer la compétence en IA pour ne pas dépendre uniquement des intermédiaires.
Promouvoir des normes ouvertes et des régulations pour équilibrer les rapports de force



